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Clarifications du Centre Technique Agroalimentaire du Cameroun(CTA-CAM) suite aux allégations concernant les analysesdu produit BOOSTER WHISKY COLA

Le Centre Technique Agroalimentaire du Cameroun (CTA-CAM) qui est un Groupement d’Intérêt Economique, est la matérialisation d’un partenariat public-privé stratégique entre l’État du Cameroun accompagné par ses partenaire au Développement que sont l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et le Secteur privé, sous la supervision du Ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) ancrage juridique dudit Centre. Cette initiative a permis de doter le Cameroun d’un outil technique d’excellence, visant le renforcement de la compétitivité du secteur de l’agroalimentaire et ayant une mission de service et d’intérêt publics, adossée sur un cahier de charge signé par le Gouvernement de la République représenté par la MINEPAT et le Secteur Privé représenté par le Président du Comité d’Orientation du CTA-CAM.

Opérationnel depuis juillet 2017, le CTA-CAM s’est donné pour mission de :

  • Contribuer à l’amélioration des processus de production pour optimiser la productivité, le respect de l’environnement et les normes de sécurité.
  • Renforcer la qualité des produits en accompagnant les entreprises dans la maîtrise des outils et approches qualité.
  • Réaliser des analyses et essais sur les matières premières et produits finis, en fournissant des avis et recommandations d’experts et d’avis à l’Etat.
  • Favoriser l’innovation en servant d’interface entre la recherche et l’industrie.
  • Développer les compétences des acteurs du secteur agroalimentaire à travers des programmes de formation.

Dans cette optique, le CTA-CAM remplit des fonctions essentielles pour le développement du secteur de l’agroalimentaire camerounais :

  • Contrôle et analyse de la qualité des produits agroalimentaires pour garantir leur conformité aux normes de sécurité et de santé publique.
  • Accompagnement des entreprises dans l’amélioration de leurs processus de production et la mise en conformité de leurs produits aux normes nationales et internationales.
  • Promotion de l’adoption des normes et des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication.
  • Renforcement des capacités des acteurs du secteur agroalimentaire.
  • Participation à la promotion des produits agroalimentaires « Made in Cameroon ».

Suite aux allégations concernant la crédibilité de nos analyses sur le produit BOOSTER WHISKY COLA, le CTA-CAM apporte les clarifications suivantes :

  • Compétence et impartialité : Le Centre Technique agroalimentaire a été saisi par le Réseau National des Consommateurs aux fins de faire des analyses sur un produit.
  • Notre laboratoire d’analyses agroalimentaires, reconnu par l’État du Cameroun, dispose d’une expertise technique et scientifique avérée. Nous opérons dans le strict respect des protocoles et normes en vigueur, en toute impartialité et indépendance.
  • Méthodologie rigoureuse : Nos analyses sont réalisées par des techniciens qualifiés, utilisant des équipements de pointe et des méthodes rigoureuses et reconnues. Les résultats obtenus sont fiables et reflètent fidèlement la composition des produits analysés.
  • Référentiel normatif : L’absence de norme spécifique pour un produit n’invalide pas la pertinence de nos analyses. Nous nous appuyons sur les bonnes pratiques de laboratoire et les normes générales applicables aux produits similaires.
  • Accréditation : Notre laboratoire est engagé dans un processus d’accréditation ISO 17025, norme internationale pour les laboratoires d’analyses dans le domaine de l’agroalimentaire (et non la norme ISO 15189 qui est une norme pour les laboratoires d’analyses médicales). Une lettre d’engagement de la Direction atteste de cette démarche. L’accréditation étant une démarche volontaire, est la reconnaissance des compétences par les tiers (respectant la norme 17011). La liste des structures nationales et internationales clients du CTA-CAM démontre la fiabilité des résultats et la confiance de nos clients.
  • Agrément : En l’absence de la loi sur l’Infrastructure Nationale Qualité, seul le Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) est habilité à donner des agréments pour les Laboratoires. Nous rappelons à cet effet que l’ANOR n’a aucune compétence pour agréer un laboratoire de notre envergure technique et scientifique et surtout doté des missions de service et d’intérêt publics. Elle ne dispose pas d’un Système de Management de la Qualité selon ISO 17011 pour le faire. Ne pas confondre avec certification (ISO 9001).
  • Transparence et dialogue : Le CTA-CAM est ouvert au dialogue et à la transparence. Nous sommes prêts à fournir toutes les informations nécessaires à l’opinion publique, nationale et internationale et à l’ANOR concernant nos méthodes et résultats d’analyse.
  • Défense de la réputation : Nous déplorons les propos de l’ANOR mettant en doute la crédibilité de nos analyses et nous nous réservons le droit d’engager les actions nécessaires pour défendre notre intégrité et notre réputation.

Le CTA-CAM réaffirme son engagement à fournir des analyses de qualité, fiables et impartiales, au service de la sécurité alimentaire et de la protection des consommateurs, à contribuer à la mise en place de la loi sur l’Infrastructure Nationale de la Qualité, a été le bras séculier du Bureau de mise à niveau désormais reversé à la Société Nationale d’Investissement et participe à ce jour aux travaux des Comités Techniques (CT) 48 Technologie et Produits Alimentaire et 41 Produits Forestiers Non Ligneux de l’ANOR au regard de son expertise avérée.

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Déjà des résultats probants pour le Centre Technique Agroalimentaire (CTA-CAM)

Du premier bilan fait, le 9 janvier 2025 à Douala par le président du Comité d’Orientation du CTA-CAM, Jacquis Kemleu Tchapgou, il ressort que ce Centre dont la principale mission est d’apporter l’assistance technique aux entreprises du secteur de l’agroalimentaire, en vue de l’amélioration de leur compétitivité, bénéficie par exemple déjà de la reconnaissance internationale. Tout comme il a déjà noué de nombreux partenariats avec des entreprises, institutions, chambres consulaires et groupements patronaux.

Même si jusque-là il n’était pas très connu du grand public, le Centre Technique Agroalimentaire (CTA-CAM) fait désormais partir des acteurs incontournables dans le secteur de l’agroalimentaire au Cameroun. Avec son laboratoire, le plus équipé dans ce domaine dans la sous-région Afrique centrale depuis 2022, et qui permet désormais au Centre de marquer les produits qui ont fait l’objet d’une évaluation technique par ses experts, le CTA-CAM du Cameroun, basé à Douala, apporte une assistance technique aux entreprises du secteur de l’agroalimentaire, en vue de l’amélioration de leur compétitivité.

Notamment dans les domaines tels que l’évaluation et amélioration de la qualité des produits ; l’évaluation et amélioration des procédés technologiques ; les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication ; la mise en œuvre des normes et règlements techniques agroalimentaires ; la veille commerciale, technologique et normative ; les analyses et essais des matières premières et produits finis accompagnés d’experts, ainsi que le développement de compétences des entreprises par la formation et la diffusion de l’information.

Une reconnaissance internationale acquise

Fruit d’un partenariat public privé entre l’Etat, représenté par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le secteur privé, représenté par le Comité d’Orientation dudit Centre, ce Groupement d’Intérêt Economique (GIE) qui a officiellement lancé ses activités en 2017, affiche déjà un bilan à la hauteur des attendes placées en lui. Comme l’a rappelé son président du Comité d’Orientation, Jacquis Kemleu Tchapgou, le 9 janvier 2025, lors d’une conférence de presse à Douala, le CTA-CAM bénéficie déjà d’une reconnaissance internationale.

Lui qui a par exemple été retenu par le FAO (Fonds Alimentaire Mondial) comme partenaire technique de la PLACRECAM (Plateforme Crevettière du Cameroun), pour la réalisation d’un guide de bonnes pratiques hygiéniques et sanitaires de la chaine de valeurs crevettière du Cameroun, en vue d’améliorer la qualité de la crevette, et lui permettre d’avoir à nouveau accès aux marchés rémunérateurs. Cette mission, précise-t-on, achevée en 2024, a eu un impact sur les 66 membres de PLACRECAM et plus de 900 acteurs de la chaine (pêcheurs, transformateurs, conservateurs, exportateurs et restaurateurs).

Également, le CTA-CAM a été retenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), comme bras technique de l’Opération de Soutien au Secteur Privé (OSSP), qui vise à accompagner les entreprises affectées par la guerre contre Boko Haram ; la guerre du NOSO ; l’insécurité aux frontières avec la RCA ; les effets néfastes de la pandémie à Covid-19 ; la guerre en Ukraine. Il s’agit, précise-t-on, de venir en soutien à près 1500 entreprises.

De nombreux partenariats à la clé

Le CTA-CAM mène aussi des sessions de sensibilisation et de formation des acteurs de la  filière agroalimentaire. Des formations qui permettent l’amélioration de la qualité des produits des entreprises concernées. Cet accompagnement, informe-t-on, a permis un accroissement des exportations au niveau sous régional, régional, ainsi que vers l’Union européenne, et a contribué à capter des devises de l’extérieur. Le CTA-CAM est aussi le bras séculier du ministère en charge de l’Economie dans son Plan Intégré d’Import-Substitution Agropastoral et Halieutique (PIISAH).

Pour mener à bien ses missions, le CTA-CAM collabore déjà avec de nombreux partenaires. Notamment, des entreprises, institutions, chambres consulaires et groupements patronaux. C’est le cas par exemple du GECAM ; CCIMA ; CAPEF ; SABC ; AZUR SA ; SEMC ; SOCAPALM ; SOACAM etc. Bref, 50 entreprises partenaires, 28 membres fondateurs opérant dans 7 des 8 filières que compte le secteur de l’agroalimentaire au Cameroun, mais également, deux chambres consulaires.

Blaise Nnang